L’hyoïde

À l’échelle évolutive, l’os hyoïde pourrait être l’équivalent chez l’homme des vestiges de la quille des oiseaux. Au niveau proprioceptif, son rôle serait associé à la statique du mouvement. Cet os si particulier du corps humain, parfois appelé os lingual, présente deux caractéristiques importantes qui le différencient des autres :

  • Il dépend de groupes musculaires afin de rester en position. En effet, il n’est relié à aucun autre os.
  • Cet os, de même que la partie antérieure du cou et du visage, est soutenu par des muscles fléchisseurs, alors que dans le reste du corps nous sommes en présence de l’action agoniste-antagoniste.

Son rôle dans le corps humain présente également deux caractéristiques qui le différencient des autres os :

  • Un mouvement rythmique associé à la respiration se produit par l’action du muscle omo-hyoïdien. Il agit sur le débit sanguin au niveau de la glande thyroïde (hémodynamique).
  • Il est directement associé à la statique du mouvement.

La position exacte de l’os hyoïde et sa fonctionnalité en qualité d’os flottant se trouvant sur la face avant de la gorge impliquent que les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM) ainsi que les troubles associés à ceux engendrés par les déséquilibres dans la dominance du cerveau, l’affectent grandement, de sorte qu’il sera impliqué dans les troubles de latéralité, de coordination et d’équilibre.

Test et traitement

Il s’effectue en faisant bouger l’os hyoïde dans tous les sens. Si un trouble existe dans un groupe de muscles fléchisseurs de l’os hyoïde, nous déplacerons doucement cet os dans les quatre sens, en haut, en bas, à gauche et à droite. Nous serrons ainsi en mesure de connaitre les muscles contractés.

Un niveau énergétique

Le traitement consiste à faire du tapping (tapoter doucement) sur le ventre du muscle, de sorte que nous le relaxons et provoquons ainsi une baisse de son tonus musculaire. Nous pouvons également contracter l’hyoïde dans le sens où l’AR est supprimé et demander au patient d’avaler.

Au niveau émotionnel

Il peut être effectué avec des fleurs de Bach ou par intégration émotionnelle puis libération de la tension émotionnelle, conformément aux techniques bien connues dites « Techniques émotionnelles en kinésiologie », blog Kinepharma du 7 mai 2013.

Au niveau biochimique

Le déséquilibre musculaire peut provenir d’un manque de minéraux. Si le traitement chimique est prioritaire, nous testerons donc le manque de minéraux. S’il s’avère positif, nous utiliserons un kit de minéraux, ou le cas échéant, un kit de sels de Shussler.

Angel Salazar (angelsalamag@gmail.com)

Kinepharma.

 

 

 

Métaphores du méridien du Cœur

 

Paradoxalement, les fonctions du Cœur selon la médecine chinoise sont faibles par rapport à d’autres organes, mais son importance, comme son bon fonctionnement au niveau physiologique, est vitale. Dans la médecine chinoise, il s’agit d’un centre émotionnel de sagesse, le « Gouverneur Suprême » qui dirige clairement l’action.

Fonctions cardiaques à tester en situation de déséquilibre :

  • Aloja el Shen. L’esprit (Shen) habite dans le cerveau et le cœur. Le premier esprit discerne les événements de la vie et en prend conscience et le deuxième équilibre les sentiments et est capable de les exprimer avec sincérité.
  • Contrôle les vaisseaux sanguins. Si l’énergie (Qi) du cœur est faible, il en sera de même du pouls.
  • Régit le sang. C’est lorsque le Qi passe de l’aliment au Sang, déterminant la force constitutionnelle de la personne.
  • Contrôle le goût, la parole et le rire.
  • Contrôle la transpiration. Le cœur déteste la chaleur.

Si le cœur souffre d’un déséquilibre énergétique, cela provoque un état d’excitation, d’euphorie, d’agitation ou de joie excessive, l’humeur devient variable et va d’un extrême à l’autre, pouvant atteindre des états d’hystérie. Le contrôle est complètement perdu. L’énergie du cœur circule lentement et devient encombrée, provoquant des irrégularités du rythme cardiaque qui se traduisent par des palpitations, de la tachycardie, de la nervosité et de l’insomnie.

Un cœur énergétiquement équilibré sur le plan somato-psychique induit un état de sérénité et de générosité ; savoir donner et recevoir de l’amour. L’énergie équilibrée et expansive du cœur favorise une personnalité clairvoyante, avec une grande capacité de compréhension et d’assimilation.

Le cœur correspond à l’élément du Feu, son énergie est expansive, rapide et ascendante.

Métaphores de l’élément Feu :

  • Vous avez de l’énergie et êtes passionné par la vie ?
  • Vous êtes très passionné et vous « brûlez » ceux qui vous entourent ou, au contraire, vous êtes froid et incapable de montrer vos émotions ?
  • Pensez au Feu, que cela signifie-t-il pour vous dans la vie ?.

Métaphores du méridien du cœur

  • Il y a-t-il un conflit entre votre pensée logique et votre intuition ou entre votre savoir et vos émotions ?
  • Êtes-vous connecté à votre âme dans votre vie quotidienne ?
  • Êtes-vous capable de reconnaître comment vous vous sentez et de communiquer aux autres ?

Métaphores du muscle sous-scapulaire :

  • Cachez-vous quelque chose aux autres ?
  • Il y a-t-il quelque chose que vous devriez dire ?
  • Il y a-t-il un conflit entre ce que vous ressentez et ce que vous pensez ?

Étant donné qu’il s’agit de l’organe avec lequel nous pensons nos émotions, nous utiliserons le kit d’émotions positives et négatives pour déterminer quelles émotions provoquent un déséquilibre.

 

Maria Josefa Obiol Saiz.

 

Fixations vertébrales

La colonne est constituée d’une série d’articulations qui détermineront certains mouvements ou une certaine fixation de la colonne. La colonne vertébrale va présenter une articulation entre les corps vertébraux et entre les différents processus, ainsi que des articulations définies par ses facettes articulaires elles-mêmes.

L’articulation intervertébrale représente l’union entre les corps vertébraux de deux vertèbres continues. Elle se stabilise principalement par le biais de la musculature qui lui confère la stabilisation dynamique ou de mouvement. Il existe également une stabilisation passive octroyée par les ligaments : ligament longitudinal antérieur, ligament large, commun, rectangulaire, etc.

Le mal de dos qui se manifeste fréquemment chez nos patients est le résultat d’une faiblesse de mobilité d’une structure, pas nécessairement située au niveau du point de douleur. Lorsqu’une douleur se manifeste, elle est le signe que le corps, incapable de continuer, compense certaines défaillances de la structure, l’ensemble des éléments n’étant pas à leur place. La douleur finit donc par se manifester. Elle est le résultat d’une tension excessive provoquée par les muscles afin d’immobiliser la zone.

L’origine n’est pas toujours vertébrale. En effet, elle peut être engendrée par de petites modifications dans les organes de la digestion, de la respiration, du bassin, par de mauvaises positions ou par une exécution inappropriée de la marche. Si ces structures sont irritées par l’arc réflexe, elles provoquent la fixation d’une vertèbre, qu’elle soit située sur le site de la douleur ou à distance.

Ceci se traduit par l’union de deux vertèbres, qui bougent donc simultanément, étant bloquées dans ce qui constitue une fixation. Il s’agit d’une blessure de groupe. Une fixation est toujours caractérisée par une faiblesse musculaire bilatérale. Cet ensemble de muscles, s’il nous rend faibles bilatéralement, nous signale également qu’une fixation existe et dans quelle vertèbre elle se trouve :

  • Psoas troubles sur D11 y D12
  • Grand glutéal  troubles sur C2
  • Deltoïdes  troubles sur D3 y D4
  • Grand rond troubles sur D2
  • Trapèze inférieur troubles sur D6
  • Pyramidal troubles sur L5
  • Ischio-jambiers troubles sur L4 y L5

Test et traitement

Rappelons que les fixations ne sont pas mises en évidence par la thérapie de localisation (TL), mais lorsqu’elles sont provoquées. Afin de provoquer deux os unis, l’un doit être poussé sur la droite et l’autre sur la gauche. Nous aurons alors un AR (Arm Reflex).

Une vertèbre est poussée sur la gauche et l’autre sur la droite, provoquant un AR. Si l’on pousse dans l’autre sens, l’AR est supprimé.

Le traitement est effectué dans le sens où le muscle est le plus fort (qui ne donne pas d’AR), en poussant les apophyses épineuses lorsque le patient expire puis retient son inspiration. Nous progresserons lors de chaque expiration, trois ou quatre fois.

Test supplémentaire

Il est effectué en posant un objet noir à une distance d’environ 20 cm des yeux du patient. Si lorsqu’il le regarde, un AR apparaît, alors des troubles de fixation existent. Afin d’être en mesure de le traiter, il doit être prioritaire.

Afin de tester l’état des vertèbres, nous pouvons utiliser les fioles des disques intervertébraux et vertébraux d’un kit d’organes.

 

Ángel Salazar Magaña (angelsalamag@gmail.com)

Kinepharma.

 

Transmission de maladies par des microorganismes voyageurs

Dans un rapport publié le 25 mai 2006 dans le journal britannique The Guardian, le microbiologiste et docteur Dale Griffin, du service américain d’études géologiques, a expliqué comment les bactéries et les champignons en provenance d’Afrique parcourent des milliers de kilomètres. Les tempêtes du désert peuvent transporter les organismes jusqu’à une hauteur pouvant atteindre les 5 kilomètres. Selon le Dr Griffin, environ 10 % survivront au rayonnement solaire :

« Parmi 40 échantillons d’air prélevés au milieu de l’Atlantique, 24 ont révélé l’existence d’importantes quantités de microbes vivants, y compris 26 colonies de bactéries et 83 de champignons. Ces échantillons comprenaient des souches capables de causer des maladies chez les humains, chez les animaux et chez les plantes. Un gramme de sol représentatif du Sahara contient jusqu’à un milliard de bactéries, et les estimations indiquent qu’environ deux milliards de tonnes de particules du sol sont propagées chaque année par l’air aux quatre coins de la planète. Le Dr Griffin et son équipe ont utilisé des tests génétiques afin d’identifier l’origine exacte des organismes ».

Certains tests effectués au Royaume-Uni et visant à constater l’existence de champignons et de bactéries ont démontré que certains patients ont été exposés à des organismes, bien que, en raison de leur situation géographique, ceci était en théorie pratiquement impossible. Ces travaux de recherche démontrent de quelle façon ceci pourrait se produire.

Une autre étude menée en 2014 par une équipe internationale de scientifiques, composée notamment de chercheurs de l’Université de Californie, San Diego, a mis en évidence que le probable agent pathogène de la maladie de Kawasaki (MK) au Japon, est un agent qui se propage par l’action du vent et qui provient d’une source située au Nord-est de la Chine. La maladie de Kawasaki est une mystérieuse maladie infantile qui peut endommager les artères coronaires de façon permanente.

La maladie de Kawasaki est la cause la plus courante de maladie cardiaque chez les enfants. Elle est difficile à diagnostiquer et, sans traitement, 25 pour-cent des enfants atteints de cette maladie peuvent présenter des complications telles que des crises cardiaques, une insuffisance cardiaque congestive ou une mort subite. Les taux de prévalence de MK augmentent chez les enfants en Asie, aux États-Unis et en Europe occidentale. Il est prévu qu’à l’horizon 2020, un adulte sur 1 600 aux États-Unis sera touché par la maladie.

Les experts d’une équipe multidisciplinaire ont déclaré que les nouvelles preuves apportées indiquent que la cause la plus probable de MK est une « toxine modifiée ou une molécule environnementale », provenant du Nord-est de la Chine, probablement associée aux Candida, et qui à l’occasion de travaux de recherche menés sur des souris a été associée à la vascularite coronaire de Kawasaki.

Cet avertissement confirme que les différentes particules peuvent voyager sur de très longues distances, et met en évidence leurs éventuels impacts sur la santé. Par exemple, il a été démontré que la poussière volcanique voyage très facilement sur des milliers de kilomètres à travers les continents. Les échantillons de couches de poussières prélevés dans la région de la falaise de Lewis / du glacier Beardmore en Antarctique ont été identifiés comme étant un ensemble de cendre volcanique, provenant probablement d’Australie. La pollution industrielle a été retrouvée loin de l’activité humaine.

Le transport à des milliers de kilomètres est envisagé chez des bactéries, des candida et des particules de poussière. Ils sont transmis par l’air, mais également par les vêtements des personnes qui voyagent à l’étranger ou par le fret.

Pour prévenir les éventuelles contaminations, nous recommandons d’avoir une haute immunité et de toujours tester la fiole de bactéries, de candida d’un kit de base.

Ángel Salazar Magaña (angelsalamag@gmail.com)

Kinepharma.

 

Les principaux facteurs de préservation de la santé

Je me souviens qu’un ami kinésiologue me disait que si les personnes avaient véritablement conscience de leur santé et de ce qu’elles pouvaient faire pour prévenir les troubles futurs, alors il n’y aurait personne à soigner, ou tout du moins, avec l’urgence avec laquelle nous le faisons la plupart du temps.

C’est peut-être la raison pour laquelle la médecine conventionnelle s’est spécialisée dans le traitement des symptômes et ne s’est pas véritablement tournée vers l’origine des troubles de l’homme. Nous devrions peut-être prendre conscience que le trouble a de nombreuses origines et, en particulier, le fait que nous ne nous connaissons pas nous-mêmes. Nous devrions être plus stricts avec notre médecine, exiger d’elle qu’elle nous soigne de façon plus holistique, plus complète, grâce à des efforts constants de prévention qui s’attaqueraient à nos troubles dès leur racine.

Si la personne s’intègre corps et âme avec son véritable soi, il est peu probable qu’elle adopte des comportements nocifs pour sa santé, considérant en outre que l’esprit et le corps sont un tout, qu’ils font partie intégrante de l’énergie même qui nous compose et qui, à son tour, constitue l’univers.

D’un point de vue plus pratique, j’estime que les principaux facteurs permettant de contrôler le futur état de santé sont :

  • Le style de vie : la pratique d’un sport ou l’inactivité physique, les comportements nocifs, le comportement alimentaire, le travail, la vie sociale, etc.
  • L’humeur à long terme : la tendance générale de la personne. Passer une mauvaise journée de temps en temps n’a aucune importance, mais au contraire, il est fondamental de montrer une tendance positive et de vivre une vie heureuse, en atteignant un certain niveau minimum en dessous duquel notre équilibre et notre santé seraient en danger.
  • Le système immunitaire : il est associé à de nombreux autres facteurs, à commencer par le facteur précédent, mais également au stress, à l’alimentation, au mode de vie (sport modéré et comportements sains).
  • L’état général des organes émonctoires et du système lymphatique : il est fondamental que les principales armes de nettoyage de l’organisme soient en bonne santé (le rein, le foie, les intestins, les poumons, la peau et le système lymphatique).
  • Niveau de toxicité dans la cellule : l’activité métabolique de l’organisme génère des radicaux libres qui, associés à l’alimentation (conservateurs, résidus de pesticides, excès protéiques et excès alimentaires en général, modification due à des températures élevées, etc.) ainsi qu’à la pollution environnementale et interne, sont provoqués par notre métabolisme modifié (par exemple, en cas de stress), empêchant la cellule de s’alimenter ou de respirer correctement, ainsi que d’éliminer les déchets.

Protocole et test

Sur cette base, il sera important de :

  • Connaitre le style de vie de notre patient (alimentation, sport, hydratation, comportements nocifs…). Il est primordial de remplir un questionnaire ainsi qu’une fiche client.
  • Connaitre son humeur sur une période donnée, nous devons vérifier les fioles de la psyché, de la dépression endogène ou exogène face au moindre doute de changement d’humeur.
  • Connaître l’état de son système immunitaire,  nous devons savoir s’il est ou non constamment malade, vérifier la fiole du réticulum endothéliale, déjà connue en tant que système phagocytaire mononucléaire (SPM), ainsi que les fioles du système immunitaire intestinal, du thymus, de la rate, du pancréas, de la moelle osseuse et de l’auto-immunité. Cela nous donnera un aperçu de son état d’immunité en général. N’oublions pas que le système immunitaire, le système endocrinien et le système limbique sont intimement liés et qu’une modification de l’un de ces trois systèmes perturbe le reste.
  • Vérification des organes émonctoires, tel que nous l’avons mentionné, avec les fioles du rein, du foie, des intestins, des poumons, de la peau, outre celle du système lymphatique.
  • Évaluer sa toxicité cellulaire,  à ce stade, j’aurai obtenu quelques informations concernant son style de vie, je saurai si mon patient est végétarien ou non, s’il mange trop de protéines, s’il consomme du sucre et des farines raffinées ou des produits toxiques tels que l’alcool, le tabac, etc., s’il ne fait pas d’exercice ou s’il ne boit pas suffisamment d’eau.

Je saurai également si son foie et son système lymphatique sont en bon état ou s’ils sont tous les deux engorgés. Il est probable que l’excès de déchets du métabolisme cellulaire associé aux produits toxiques que l’organisme n’a pas été en mesure d’assimiler soient à l’origine d’une « asphyxie cellulaire ». En effet, la cellule étant entourée de matières protéiques non-assimilées et de déchets, elle ne pourra pas effectuer correctement ses fonctions métaboliques, ainsi que ses échanges d’oxygène et de nutriments. Je pourrai le vérifier avec un kit de base et un kit de catalyseurs intermédiaires.

 

 

Ángel Salazar Magaña (angelsalamag@gmail.com)

Kinepharma.

Le jeûne

Depuis la parution dans Le Figaro en mai 2010 de l’histoire de l’Indien de 82 ans, Prahlad Jani, qui a raconté avoir passé plus de 70 ans sans eau ni nourriture, beaucoup de gens se sont intéressés aux bénéfices du jeûne.

Jani, qui dès l’âge de 8 ans, a débuté une vie de moine errant, a commencé un long jeûne qui perdure jusqu’à ce jour. Son histoire a été vérifiée par une équipe de 35 scientifiques de l’organisation indienne Defense Research & Development Organization.

L’expérience, qui a duré 15 jours, a consisté à utiliser des techniques d’imagerie par résonance magnétique (IRM), et à effectuer des analyses sanguines ainsi que des mesures de l’état du cerveau et de l’activité cardiaque de Jani. L’équipe de recherche n’a trouvé aucune preuve attestant que le yogi buvait ou mangeait quoi que ce soit pendant les 15 jours de l’expérience. Les médecins ont relaté que, après avoir jeûné pendant deux semaines, l’octogénaire hindou était plus sain qu’une personne âgée de 40 ans.

Le fait est, qu’en Europe, depuis le début du XXe siècle, la thérapie du jeûne est l’objet de recherche et d’application. Ces recherches ont débuté en Russie et en Allemagne, avec d’excellents résultats chez les patients atteints de toutes sortes de maladies, et en particulier d’asthme, de maladies psychiatriques, de cancers ou de maladies dégénératives.

Il y a de cela 60 ans, et contrairement aux coutumes de l’époque, le Dr Korsakov de Moscou a autorisé un patient souffrant de troubles mentaux et qui ne souhaitait pas s’alimenter à poursuivre son jeûne. Les résultats ont été si spectaculaires qu’au bout de trois semaines, le patient qui avait totalement récupéré, a pu quitter l’hôpital pour reprendre le cours normal de sa vie.

Le documentaire d’ARTE diffusé en mars 2012, « Le jeûne, une nouvelle thérapie ? », donne une idée précise de la façon dont ces jeûnes sont effectués et des contrôles qui sont réalisés. Il décrit également, à travers ses protagonistes, les fantastiques résultats obtenus grâce à la thérapie du jeûne.

Aujourd’hui, le CNRS de Strasbourg ainsi que le département de médecine naturelle de l’hôpital universitaire « Charité » de Berlin sont à la pointe de la recherche dans ce domaine. La clinique Goriachinsk en Russie située au bord du lac Baïkal et la clinique Buchinger en Allemagne (1953) et à Marbella (1973), traitant ce type de patients depuis plus 60 ans avec d’excellents résultats, sont, quant à elles, pionnières en termes de thérapie.

Processus du jeûne

Il convient de préciser que le jeûne prolongé doit toujours être effectué sous surveillance médicale, et qu’il dure généralement entre cinq jours et trois semaines, en fonction de la gravité de l’état. Il doit parfois être répété après un certain temps lors d’une seconde phase de jeûne.

Le jeûne n’est pas un remède, mais il crée les conditions essentielles pour que le corps puisse se guérir lui-même. En effet, toutes les toxines accumulées à travers notre mauvaise alimentation, le stress, la pollution, etc., sont supprimées et éliminées.

La phase la plus désagréable arrive lors du deuxième ou du troisième jour, connue comme la « crise d’acidose ». Le corps accumule des corps cétoniques, ce qui ne correspond pas à une réaction acide du sang, mais à une diminution de l’alcalinité due à l’élimination du calcium et du magnésium afin de neutraliser ces corps cétoniques. Cette phase se produit lorsque le corps a épuisé ses réserves de glycogène et qu’il commence à transformer les graisses en énergie.

Selon le Dr Sergei Osinin, pneumologue étudiant le jeûne chez les asthmatiques depuis plus de 40 ans, il n’a jamais eu à déplorer d’incident, constatant une amélioration des cellules pulmonaires après 12 jours de jeûne, l’histamine responsable de l’hypersécrétion et des spasmes musculaires étant totalement éliminée.

Les autres bénéfices du jeûne sont :

  • Rupture des mauvaises habitudes alimentaires,
  • Élimination de la dépendance alimentaire et de la dépendance aux substances addictives, telles que le café, le tabac, l’alcool, etc.,
  • Désintoxication, dépuration et nettoyage du corps,
  • Perte de poids, effet rajeunissant,
  • Augmentation du pouvoir du système immunitaire et résistance accrue aux maladies, Réduction des inflammations et de la douleur,
  • Nettoyage des émonctoires tels que le foie, les reins, l’intestin, le poumon et la peau, Diminution des allergies,
  • Amélioration de la peau (eczéma, psoriasis, l’urticaire, etc.),
  • Amélioration de l’acuité (auditive, visuelle et gustative),
  • Amélioration du stress et de l’état d’esprit en général ainsi que du sommeil,
  • Amélioration de la clarté mentale, de la concentration et de la mémoire,
  • Équilibre émotionnel,
  • Amélioration des fonctions digestives,
  • Suppression de la constipation, réparation de la flore intestinale et élimination des candida,

Et bien d’autres.

Nous verrons dans les prochains articles quelle est la procédure la plus adaptée pour introduire ce type de thérapie ainsi que les étapes à suivre.

 

Ángel Salazar Magaña (angelsalamag@gmail.com)

Kinepharma.

 

Palais

En kinésiologie holistique, nous estimons qu’il existe sept niveaux ou sept mondes, qui vont du monde minéral jusqu’au monde spirituel :

  • Minéral : il obéit aux fonctions de base. Le test effectué est le test musculaire.
  • Végétal : il correspond au système végétatif, au lien organique et à l’activité médullaire. Il s’agit notamment de la partie émotionnelle des émotions dont nous ne sommes pas conscients, mais que nous ressentons. Le test effectué est celui de la longueur des jambes.
  • Animal : il correspond au système endocrinien et concerne les stratégies que nous utilisons pour rester en vie. Le test correspondant est celui de la longueur des bras.
  • Palais dur : il correspond à la glande pituitaire ou hypophyse, à l’identification personnelle, aux émotions les plus sociales ainsi qu’à notre reconnaissance intérieure et à notre identification personnelle.
  • Palais mou : il correspond à la glande pinéale ou épiphyse et représente la connaissance de notre évolution et de nos rapports avec le monde extérieur.
  • Le niveau 6 et 7 correspond au monde spirituel : il s’agit des niveaux subtils et causals qui, en principe, se travaillent avec des thérapies autres que la kinésiologie.

Test

Lors du test des palais, nous identifions donc l’être humain par rapport à la société dans son contexte personnel, mais également par aux rapports qu’il entretient avec son monde intérieur.

Dans ce cas, le protocole de kinésiologie sera mené lors de trois tests :

  • Le patient tend les mains. Le thérapeute les étire et les rejoint. Il détend les bras puis le thérapeute les étire à nouveau, qu’il donne ou non un AR (Arm Reflex), le test se poursuit.
  • Le patient touche avec la langue le palais dur (hypophyse-pituitaire) qui représente l’identification personnelle, le rapport que l’on entretient avec nous-mêmes, avec notre monde intérieur. Le test est réalisé avec les yeux ouverts puis fermés. Qu’il donne ou non un AR, le thérapeute poursuit.
  • Le patient touche avec la langue le palais mou (épiphyse-pinéale). Il s’agit du rapport avec le monde extérieur. Le test est réalisé avec les yeux ouverts puis fermés.

Si le patient ne donne aucun AR lors de ces tests, le protocole se poursuit. S’il donne un AR lors de certains tests, la super TL (thérapie de localisation) (STL) est effectuée. Avec la paume de la main tournée vers le haut et tendue comme s’il s’agissait d’un aimant, j’effectue une recherche par zones, mais sans toucher le patient, et je teste celui qui donne l’AR le plus important. Puis, lorsque je l’ai trouvé, je mets ma main au dessus, en touchant légèrement la zone avec la main tournée paume vers le haut et je l’enregistre. J’étire ensuite les bras jusqu’à ce que l’AR disparaisse, (je l’annule). L’AR est identifié jusqu’à ce qu’il disparaisse et que le trouble se somatise.

Je recherche alors avec l’anneau le nouvel AR qui correspondrait aux organes touchés par la somatisation. Je l’enregistre avec les yeux ouverts puis fermés, et je recherche les traitements appropriés. Ceci devrait être suffisant pour corriger les troubles identifiés à ce niveau.

J’effectue une nouvelle fois l’étape des palais, mais seulement pour les tests qui avaient donné un AR. Ils ne devraient plus en donner maintenant. En cas contraire, j’effectue à nouveau une STL et je traite, et ainsi jusqu’à qu’il n’y ait plus d’AR à cette étape du protocole.

 

Ángel Salazar Magaña (angelsalamag@gmail.com)

Kinepharma.

Aspects à considérer lors du test d’aliments

Lorsque nous effectuons un test d’aliments, nous devons avant tout faire la distinction entre allergie alimentaire et intolérance. L’allergie affecte le système immunitaire, il y a donc production de facteurs immunitaires et d’histamine.

La plupart des aliments que nous consommons contiennent des protéines qui, en principe, sont étrangères à l’organisme. Ces protéines sont assimilées une fois décomposées en leurs éléments constitutifs, les acides aminés, puis sont restructurées conformément à un modèle très individualisé qui est déterminé par la génétique de chaque individu. Elles se transforment alors en protéines propres à l’organisme, permettant ainsi aux aliments d’être incorporés à l’organisme.

Les protéines qui au cours du processus de digestion ne se décomposent pas complètement ou partiellement dans l’estomac restent, pour ainsi dire, étrangères. Elles entrent alors rapidement sous l’action du système immunitaire de l’intestin, hautement développé, qui à l’aide des leucocytes du sang, les lymphocytes T suppresseurs, les rend tolérables, soit compatibles avec nos propres protéines.

Au contraire, si en raison d’une défaillance congénitale ou acquise du système de défense de l’organisme, les protéines demeurent étrangères et non-reconnues, elles agissent alors comme de véritables antigènes, provoquant des réactions inflammatoires, avec libération de substances vasoactives, soit, des réactions allergiques. Leur manifestation pathologique se produit dans le conduit digestif. Elle consiste essentiellement en une perméabilité élevée et en une insuffisance fonctionnelle de la muqueuse intestinale.

Au contraire, l’intolérance est la capacité à consommer des quantités normales d’un aliment pour des raisons indépendantes du système immunitaire. Une réaction se produit bien après l’ingestion de l’aliment (quelques jours), et lorsque l’aliment est consommé en plus grande quantité. Par exemple, l’intolérance au lactose rentre dans cette catégorie. Le produit auquel le patient est intolérant suppose un danger à long terme. Il s’agit d’un produit qui affecte le système digestif ainsi que le système physiologique, mais il ne provoque pas les mêmes dommages qu’un produit auquel nous sommes allergiques.

Lorsque nous effectuons le test, il est également souhaitable de partir d’un AR (Arm Reflex) engendré par les fioles, ou du point du corps qui les définit, qu’il s’agisse d’intolérance ou d’allergie. En ce sens, si, par exemple, nous partons d’un AR caché et que la fiole du produit, précisément de l’aliment, corrige cet AR, c’est peut-être parce que le corps a besoin du produit, et non parce qu’il provoque des dommages.

Ce que nous pensons être provoqué par une intolérance alimentaire peut parfois être en réalité dû à une mauvaise combinaison des aliments consommés. Le Dr Herbert Shelton de l’école de santé de San Antonio (Texas) a publié en 1951 le livre « Les combinaisons alimentaires ». Il y décrit les règles fondamentales des combinaisons appropriées, totalement applicables de nos jours. Les combinaisons suivantes seraient ainsi incorrectes :

  • Combiner des aliments acides avec de l’amidon, par exemple, du citron, de l’ananas, du pamplemousse avec de la pomme de terre.
  • Combiner des protéines avec de l’amidon, par exemple, des pâtes avec de la viande.
  • Combiner des protéines avec d’autres protéines différentes, par exemple, du bœuf avec du porc.
  • Combiner des aliments acides avec des protéines, par exemple, de la viande avec de la tomate.
  • Combiner des graisses avec des protéines, par exemple, du beurre, toute sorte d’huiles, de sauces, avec des noix, du fromage, des œufs et de la viande.
  • Combiner du sucre avec des protéines, par exemple, une sauce sucrée ou de la confiture avec de la viande.
  • Combiner du sucre avec de l’amidon, par exemple, du sucre avec des pâtes.
  • Combiner du melon ou de la pastèque avec d’autres aliments.

Nous devons donc connaitre quel type d’aliments consomme le patient, mais également, quelle combinaison il en fait. Beaucoup de gens ont découvert, qu’en réalité, ce n’était pas le melon qui leur était nocif, mais la combinaison de celui-ci avec d’autres produits. En consommant de la pastèque et du melon lors de repas séparés, tous les troubles digestifs disparaitront : gaz, éructations, brûlures d’estomac, etc.

Nous pouvons vérifier ces combinaisons incompatibles en utilisant les fioles d’un test d’allergies alimentaires et en combinant plusieurs fioles de produits auxquels les patients ne sont pas intolérants, tels que les protéines, les glucides, les sucres et les graisses.

 

Ángel Salazar Magaña (angelsalamag@gmail.com)

Kinepharma.

Traitement du système neurovégétatif

Suite à l’article de la semaine dernière, nous allons voir comment favoriser le rééquilibrage du système neurovégétatif, de sorte que la fonction sympathique et la fonction parasympathique soient en équilibre. Nous avons vu qu’il était nécessaire de connaitre les émotions négatives qui affectent une personne ainsi que les méridiens bloqués et à quel moment ils nous influencent. Ceci est essentiel pour rééquilibrer le système. En outre, dans de nombreux cas, nous pouvons également travailler à partir de la kinésiologie émotionnelle et comportementale.

Comme nous l’avons vu il y a de cela quelques semaines dans notre article Kinepharma « les bienfaits de la méditation » (14 octobre 14 2014), il est essentiel de trouver un équilibre au niveau émotionnel et mental grâce à la méditation, entre autres méthodes, en particulier lorsqu’un état de sympathicotonie est constaté.

Lorsque nous parlons de ces deux fonctions, nous savons que, généralement, le système sympathique est stimulant, et le parasympathique sédatif. Afin que ces deux systèmes fonctionnent correctement, il est fondamental de disposer du nombre exact et de la quantité nécessaire de neurotransmetteurs.

L’acétylcholine est toujours présente au niveau de la première synapse de ces deux systèmes. L’acétylcholine s’ajoute au niveau du second ganglion du parasympathique, tandis qu’au niveau de celui du sympathique, il s’agit de noradrénaline. Au niveau du cerveau, l’acétylcholine est donc utile au sympathique et au parasympathique, alors que sur la périphérie, elle est utile uniquement au parasympathique. À la périphérie, le sympathique sécrète de la noradrénaline qui se transforme ensuite en adrénaline.

Suppléments nécessaires à l’équilibre des systèmes :

  • Lécithine de soja : elle est importante pour le cerveau. En effet, elle constitue une source non-négligeable de choline nécessaire à la formation d’acétylcholine. La choline ou la phosphatidylcholine sont également des sources intéressantes. Le manque d’acétylcholine dans le cerveau entrainera des troubles de la mémoire, de concentration, etc. Si, malgré la prise de ces sources l’acétylcholine produite n’est pas suffisante, il se peut que le trouble soit dû à un manque de vitamine B1 ou de vitamine E, ces deux vitamines étant nécessaires à une telle transformation.
  • La phénylalanine est un acide aminé fondamental aux personnes sympathicotoniques. En effet, elle peut se convertir en tyrosine qui à son tour se transforme en dopamine, et cette dernière, en noradrénaline et en adrénaline.
  • Pour la transformation de dopamine en noradrénaline, nous avons besoin de vitamine C, pour la transformation de phénylalanine en noradrénaline, de vitamine B6, d’acide folique et de vitamine C, et pour la transformation de noradrénaline en adrénaline, de vitamine B12.
  • L’acide aminé tryptophane est intéressant chez les personnes vagotoniques. En effet, il se convertit en 5-HTP, puis en un neurotransmetteur, la sérotonine, nécessaire au parasympathique. La vitamine B6, l’acide folique et la vitamine B3 (niacinamide) sont nécessaires à cette transformation. Chez les vagotoniques, il est également important de tester le phosphore.

Nous testerons également le chrome et le magnésium chez les sympathicotoniques. En effet, le stress élimine le magnésium des cellules, qui passe ensuite dans le sang pour enfin être éliminé par le rein. Le patient sympathicotonique a besoin de sérotonine, un relaxant, tandis que le patient vagotonique a besoin d’adrénaline, un stimulant.

Pour tous ces tests, outre le fait d’être en mesure de tester les neurotransmetteurs, il est donc fondamental de disposer d’un kit d’acides aminés, d’un kit de vitamines et d’un kit de minéraux.

 

Ángel Salazar Magaña (angelsalamag@gmail.com)

Kinepharma

Système neurovégétatif sympathique et parasympathique

Le système neurovégétatif (SNV) ou système nerveux autonome (SNA) est constitué d’un élément central et d’un élément périphérique. Les principales structures de l’élément central sont l’hypothalamus et le cortex cérébral frontal. L’élément périphérique est constitué d’une division motrice efférente et d’une division sensitive afférente.

Les nerfs moteurs du système neurovégétatif sont divisés en deux éléments, l’élément parasympathique ou crânio-sacré et l’élément sympathique ou thoraco-lombaire. Le système nerveux végétatif a deux rôles principaux :

  • Le sympathique nous prépare à faire quelque chose, il nous avertit en éliminant tout ce dont nous n’avons pas besoin en cet instant. Dans cette situation, nous aurons donc plus de force et nous serons capables de faire des choses inenvisageables dans une situation normale. Lors d’une crise de panique, c’est le sympathique qui répond.
  • Le parasympathique nous prépare à nous détendre, à recharger nos batteries. Il s’agit du moment de réglage et de rééquilibrage.

Les deux systèmes sont généralement réglés. Mais les personnes habituellement stressées, et qui ne se détendent jamais, sont toujours sympathicotoniques, jamais vagotoniques. Tout ce qui se passe dans notre corps se produit par une influence du sympathique ou du parasympathique.

La stimulation parasympathique est principalement cholinergique et libère de l’acétylcholine au niveau des terminaisons nerveuses. L’élément parasympathique est principalement un système anabolique. En effet, il est destiné à la préservation, à l’accumulation et au stockage des énergies corporelles. En dormant, le sympathique diminue et le parasympathique augmente.

La stimulation sympathique est essentiellement adrénergique, elle libère de l’adrénaline et de la noradrénaline au niveau des terminaisons nerveuses. L’effet global du système nerveux sympathique est catabolique. En effet, il provoque une dépense d’énergie corporelle et inhibe l’apport et l’absorption des principaux nutriments.

Par conséquent, l’effort musculaire, le stress psychologique, la colère et la peur, stimulent la libération d’adrénaline et de noradrénaline dans le sang par la glande surrénale.

L’équilibre entre les deux fonctions est fondamental. En effet, si, par exemple, le sympathique est particulièrement élevé, le parasympathique diminuera, entrainant alors un déséquilibre. Dans l’un ou l’autre des systèmes, ce déséquilibre provoque des modifications dans certains organes du patient qui le perturbent :

  • Un sympathique élevé implique que le patient soit atteint : de tachycardie, d’anxiété, de tics nerveux, de mydriase, de spasmes, d’insomnie, de sécheresse de la bouche et du nez.
  • Un parasympathique élevé implique que le patient soit susceptible de présenter : de l’asthénie, des vertiges, de l’hypotension artérielle, de la salivation nocturne, de la rhinite.

L’information pénètre dans le corps humain à travers les sens. Lorsqu’elle est traitée par le cerveau, elle produit des sentiments. Lorsqu’ils sont positifs, ils sont bénéfiques pour l’homme. Lorsqu’ils sont négatifs mais peuvent être exprimés, ils sont également bénéfiques. Par contre, lorsqu’ils ne peuvent pas être exprimés ou partagés, ils provoquent des émotions déséquilibrantes. Si le corps reçoit l’émotion comme étant négative et pathologique, il peut donner trois réponses :

  • Une réponse du système neurovégétatif qui entraîne des modifications dans les neurotransmetteurs.
  • Une réponse endocrinienne, lorsque l’émotion est négative, la production d’adrénaline augmente.
  • Une réponse immunitaire déficiente qui implique la baisse des anticorps et d’autres éléments défensifs.

Dès lors qu’elles sont de concert, ces trois réponses sont ce que la médecine appelle la réponse immuno-neuroendocrine. Il est donc fondamental d’exprimer et de partager les émotions négatives. Dans le cas contraire, elles finiront par déséquilibrer ces trois systèmes.

Test

Pour être en mesure de constater le déséquilibre dans le système neurovégétatif, nous disposons d’une fiole composée de deux substances, l’hypothalamus à la 4DH et l’hypophyse à la 4DH. Cette fiole est celle de la dystonie végétative et elle est disponible dans un test de base.

Pour voir si des émotions négatives qui affectent le patient existent, nous pouvons utiliser un kit d’émotions négatives. Nous pouvons également vérifier l’existence d’un déséquilibre hormonal avec le test du système endocrinien qui permet de détecter s’il y a un excès ou un déficit en neurotransmetteurs et en hormones.

Dans les prochains articles, nous aborderons comment soigner ces insuffisances et comment les déficits en certaines vitamines et acides aminés peuvent affecter le fonctionnement du système neurovégétatif, causant des troubles de la mémoire, du sommeil et de la nervosité, dus au déséquilibre entre le sympathique et le parasympathique.

 

 

Ángel Salazar Magaña (angelsalamag@gmail.com)

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