La fièvre a-t-elle des effets bénéfiques?
La fièvre est un mécanisme de défense finement régulé auquel notre organisme fait appel lorsqu’il détecte un facteur externe nuisible à notre santé.
Lorsque la fièvre fait augmenter notre température, des combustions se produisent de toute part et les déchets retenus dans notre organisme sont dégradés et consommés sous forme d’énergie en tant que voie d’élimination.
En d’autres termes, toutes ces toxines que nous avons accumulées et qui restent incrustées dans notre organisme sont dégradées grâce à la combustion provoquée par la température interne élevée.
En raison d’une mauvaise alimentation ou de l’environnement qui nous entoure, nous avons souvent tendance à générer des toxines qui restent dans des zones trop profondes et qui, dans de nombreux cas, sont trop grosses pour être éliminées via les voies d’évacuation ou d’élimination normales.
La fièvre permet à ces particules de réduire leur taille, de se désincruster et d’être éliminées.
Par conséquent, nous pouvons dire haute et fort que, malgré les symptômes plus ou moins aigus que nous présentons lorsque nous avons de la fièvre, ces symptômes font partie d’une réaction bénéfique et judicieuse du corps qui nous permet d’effectuer un nettoyage et une purification interne.
Après ce processus naturel, on pourrait dire que notre organisme a procédé à sa « mise au point » afin de continuer à fonctionner correctement.
Mais, que se passe-t-il à l’échelle anatomique pour que la fièvre puisse jouer son rôle de purification ?
Lorsque notre système immunitaire augmente notre température corporelle, notre organisme se sent menacé par la chaleur excessive. Afin de compenser cette chaleur et de parvenir à préserver son équilibre thermique, l’organisme répond avec trois réactions différentes.
D’une part, nos vaisseaux sanguins se dilatent, en d’autres termes, ils augmentent leur taille afin de s’ouvrir vers l’extérieur et de ne pas retenir autant de chaleur.
En augmentant leur taille, le débit sanguin qui y passe augmente également, le sang circule alors plus facilement, plus rapidement et, étant en mouvement constant, reste frais, rafraîchissant ainsi sur son passage les vaisseaux sanguins.
Cette réaction des vaisseaux sanguins se produit principalement dans les capillaires. Rappelons que les capillaires sont les minuscules vaisseaux sanguins qui relient nos organes aux principales veines et artères de notre corps.
Ainsi, lorsque ces capillaires se dilatent, le sang irrigue le reste du corps et parvient à accéder jusqu’aux recoins les plus inaccessibles de l’organe donné, entrainant avec lui les toxines accumulées en son sein afin de les renvoyer à la circulation sanguine pour qu’elles soient ensuite éliminées.
Étant à nouveau irrigués par le sang, certains capillaires qui restaient obstrués par un excès de toxines fonctionnent à nouveau correctement et restent alors dégagés afin de pouvoir faire parvenir de façon optimale les nutriments nécessaires au tissu organique qu’ils relient.
La seconde réaction concerne la circulation sanguine qui s’accélère. Tel que décrit dans le paragraphe précédent, le sang va plus vite dans une tentative visant à l’empêcher de rester trop longtemps en contact avec la source de chaleur, rafraîchissant ainsi les tissus surchauffés.
Cette vitesse contribue non seulement au rafraîchissement, mais elle permet également d’entraîner les déchets incrustés dans les parois des vaisseaux.
Lors de la troisième et dernière réaction, notre peau commence à transpirer plus que la normale afin que l’organisme puisse extraire la chaleur accumulée vers l’extérieur via l’évaporation. Autrement dit, nous transpirons afin de perdre de la chaleur, éliminant ainsi lors de ce processus bon nombre des toxines.
Afin de connaître le niveau de déchets que notre corps accumule et de déterminer si un nettoyage de « mise au point » est nécessaire, en kinésiologie, nous effectuerons le test de toxines.
Analía Iglesias (analia@sibuscas.com)
Kinepharma
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