Sutures crâniennes
Dans le domaine structurel, l’un des principaux troubles crâniens se situe au niveau des sutures. En effet, les os du crâne bougent, et le blocage de ce mouvement, pour quelque raison que ce soit, peut provoquer des problèmes de santé. L’absence de mouvement des nombreux os du crâne peut perturber le reste du corps.
Jusqu’à l’âge de 6 ans, le tissu des sutures crâniennes demeure spongieux et mobile. Au cours de cette période, ce sont les membranes intracrâniennes qui apportent stabilité au crâne. À partir de l’âge de six ou sept ans, ce tissu devient plus rigide. Il commence alors à jouer un rôle dans la stabilité, tout en permettant la mobilisation et l’adaptation des os du crâne. Cette étape de suture perdure jusqu’à des âges avancés.
Le développement des sutures dépend principalement des forces de traction et des contraintes qu’elles reçoivent. Ces contraintes sont produites par le mouvement des os du crâne eux-mêmes et par les tensions musculaires. Les sutures ont comme rôles principaux de :
- Permettre une mobilité minimum mais vitale du crâne ainsi que sa croissance.
- Permettre, conjointement aux membranes, la liaison et la fixation des différents os du crâne.
- Fournir résistance et protection face aux influences mécaniques (chocs, chutes, etc.).
- Permettre le passage par le canal utérin, grâce à la mobilité et à la flexibilité lors de l’accouchement.
Test des sutures
Test général pour savoir si une suture est bloquée : le patient pose ses doigts sur la suture pariétale. Pour déterminer si le blocage est prioritaire, le patient doit inspirer tout en étirant ses bras. Si l’AR est modifié, il indique qu’il s’agit d’une lésion primaire. En cas contraire, il s’agit d’une lésion secondaire (il peut également être observé avec le Mudra).
Traitement structurel des sutures
Pour le traitement structurel d’une suture, nous poserons deux doigts d’une main sur le point essentiel de la suture, un de chaque côté, et deux doigts de l’autre main (thérapie de polarité) sur le côté opposé par rapport à la tête. Nous exercerons une légère pression avec les deux doigts placés sur la suture. Avec les deux doigts situés sur le côté opposé, nous enverrons mentalement de l’énergie à cet axe, comme si nous souhaitions débloquer la suture.
Il est conseillé de traiter tout défaut crânien avec un traitement ostéopathique. En effet, ils ne sont pas facilement solutionnables, et seule une personne ayant des connaissances en ostéopathie est apte à les résoudre.
Traitement général des défauts crâniens
Pour tous ces types de défauts, un traitement général existe :
Le patient touche le point 20 VG et le thérapeute touche les neuro-vasculaires (NV) des fléchisseurs du cou (au niveau de l’angle de la mâchoire, à hauteur de la bouche) et traite les neuro-lymphatiques du même muscle (NL) avec l’autre main, mais de l’autre côté (entre les côtes 1-2 à 3 et 1/2 » du sternum). Ce traitement est efficace si le défaut crânien est prioritaire. Il sera effectué de façon bilatérale.
Il existe une autre façon plus générale de résoudre les troubles crâniens : elle consiste à respirer 12 à 20 fois dans un sac en plastique. Ceci contraindra les sutures crâniennes à s’ouvrir, par augmentation de la pression intracrânienne provoquée par une vasodilatation des artères du crâne, afin de se défendre contre l’agression déclenchée par l’absence d’oxygène dans le sang. Dans ce cas, le patient doit être étroitement surveillé afin de s’assurer qu’il n’est pas victime d’étourdissements.
Angel Salazar Magaña (angelsalamag@gmail.com)
Kinepharma.
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